Un mois de Janvier teinté d'espoir et d'angoisse : confessions d'un Journal intime d'une artiste peintre

Bienvenue dans ce nouveau chapitre de mon Journal intime d'une artiste peintre. Janvier. Ce mois qui s'étire en longueur, entre la nostalgie des fêtes passées et l'attente du printemps. Un mois où la lumière tarde à se lever et où le froid s'installe durablement dans les os... et parfois dans l'âme.
Mais ce Janvier, il a été bien plus que ça pour moi. Un mois paradoxal, tiraillé entre l'ombre et la lumière, la peur et l'espoir, la souffrance physique et l'épanouissement créatif.
L'ombre, d'abord. Elle s'est abattue sur moi dès les premiers jours de l'année, sous la forme de problèmes de santé inquiétants. Des nuits infernales où je me réveillais en sursaut, le cœur battant à tout rompre, la gorge serrée, incapable de respirer. J'avais l'impression d'étouffer, de suffoquer, comme si une main invisible se refermait sur ma trachée. La peur me glaçait le sang, la panique montait en moi comme une vague. J'ai cru, à certains moments, que j'allais mourir.

Les journées étaient tout aussi éprouvantes. Une fatigue constante, une sensation d'oppression dans la poitrine, des vertiges... J'avais du mal à me concentrer, à trouver la motivation pour quoi que ce soit. Le moindre effort me semblait insurmontable. Et cette incertitude, cette absence de diagnostic, rendait la situation encore plus difficile à supporter. "Est-ce que ce sont des crises d'angoisse ?", me demandais-je sans cesse. "Un problème cardiaque ? Une maladie grave ?"

Pourtant, au milieu de cette tempête, une lumière persistait. Celle de mes projets, de mes rêves, de ma passion pour l'art. J'avais mis en place une organisation rigoureuse, débordante de to-do lists et d'objectifs ambitieux. Je voulais absolument commencer à mettre en place ma boutique en ligne, commencer l'écriture de mon conte pour enfant, écrire des articles de blog et bien sûr, continuer à peindre et à créer des vidéos YouTube.
Et c'est dans la création que j'ai trouvé refuge. Dans les couleurs vibrantes de mes peintures, dans les détails minutieux de mes illustrations, dans le montage rythmé de mes vidéos. Chaque touche de pinceau, chaque mot couché sur le papier, chaque clic de souris, était une victoire contre la peur, une affirmation de ma volonté de vivre et de créer.

Ce mois-ci, j'ai peint des intérieurs de maison, des chambres chaleureuses et accueillantes. J'ai imaginé des espaces où l'on aurait envie de se lover, de se reposer, de rêver. Des couleurs vives et joyeuses, des motifs ludiques et des plantes luxuriantes ont envahi mes toiles. J'ai adoré créer ces univers où la douceur et la fantaisie règnent en maîtres.
L'une de mes toiles préférées de ce mois de Janvier, que vous pouvez admirer ci-dessus, représente une chambre d'adulte baignée de lumière. Sur la commode en bois, une lampe rouge. Un chat gris se promène nonchalamment sur un tapis aux motifs ethniques et va très certainement aller à la sieste. Et partout, des plantes vertes apportent une touche de vie et de fraîcheur. J'aime particulièrement l'atmosphère apaisante et bohème qui se dégage de cette pièce. J'ai passé des heures à travailler sur les détails, à superposer les couches de peinture, à créer des textures et des effets de lumière. Et chaque fois que je pose les yeux sur cette gouache, je ressens un sentiment de paix et de sérénité.

Ce paradoxe entre la souffrance physique et l'épanouissement créatif m'a profondément marquée. Comment pouvais-je me sentir aussi vivante, aussi passionnée, alors que mon corps me lâchait ?

Finalement, après des semaines d'incertitude et d'angoisse, après avoir consulté plusieurs médecins qui penchaient pour des crises d'angoisse, j'ai atterri chez un cardiologue. Et c'est lui qui a trouvé la réponse : remontées acides. Un soulagement immense, mêlé d'incrédulité. Tout ça pour ça ?
Ce qui m'a le plus surprise dans cette épreuve, c'est l'intensité des symptômes. Je n'aurais jamais imaginé que des problèmes digestifs, comme des remontées acides, pouvaient provoquer des essoufflements et des étouffements aussi violents, surtout la nuit. J'avais l'impression de suffoquer, mon cœur battait à tout rompre, et je me réveillais en panique, persuadée que je faisais une crise cardiaque. D'ailleurs, plusieurs médecins ont d'abord pensé à des crises d'angoisse avant que le médecin de famille à Sault ne me dirige vers un cardiologue. Heureusement, car je n'aurais jamais soupçonné un RGO (Reflux Gastro-Œsophagien) et j'aurais pu rester longtemps dans cet état, physiquement et psychologiquement épuisant.
En effet, le RGO est lié à une remontée d'acide gastrique dans l'œsophage, ce qui peut irriter les voies respiratoires et provoquer des symptômes similaires à ceux de l'asthme ou des crises d'angoisse. Dans mon cas, ces remontées acides survenaient surtout la nuit, d'où les difficultés à dormir et l'impression d'étouffer. Heureusement, un traitement adapté et une modification de mon hygiène de vie (alimentation, posture, gestion du stress) m'ont permis de retrouver des nuits paisibles et une meilleure qualité de vie.
Si vous aussi, vous souffrez de symptômes similaires, n'hésitez pas à consulter un médecin. Le RGO est un trouble fréquent qui peut être pris en charge efficacement."
Aujourd'hui, je suis sous traitement et je dors enfin paisiblement. Je change mon hygiène de vie, j'apprends à écouter mon corps. Et je continue de créer, avec encore plus d'intensité et de gratitude.

Ce mois de Janvier, tel que raconté dans ce journal intime d'artiste peintre, m'a appris beaucoup de choses. L'importance de l'organisation, la force des rêves, le pouvoir salvateur de l'art. Et surtout, la fragilité de la vie et la nécessité de savourer chaque instant.
Alors oui, Janvier a été une montagne russe émotionnelle. Mais il m'a aussi permis de grandir, de me dépasser, de trouver un nouvel équilibre. Et je suis prête à affronter les mois à venir, avec confiance et détermination.
Car je sais maintenant que même dans l'ombre la plus profonde, la lumière de la création peut toujours jaillir.
autre article de mon blog: https://www.laurarachezpeinture.com/post/l-impr%C3%A9vu-ce-voleur-de-temps-quand-la-fum%C3%A9e-%C3%A9touffe-l-inspiration
Note : Cet article a été dicté à une intelligence artificielle qui m'a aidée à le mettre en forme et à le structurer.

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